Le PERMIS DE CONSTRUIRE      
      1. Principe   Le permis de construire est un acte administratif qui  donne les moyens à l'administration de vérifier qu'un projet de  construction respecte bien les règles d'urbanisme en vigueur.       2. Travaux concernés Un permis de construire est notamment exigé dès lors que les travaux envisagés sur une construction existante :
  - ont pour effet de créer une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 20 m²,
 - ont pour effet de créer une surface de  plancher ou une emprise au sol supérieure à 40 m² dans les zones  urbaines couvertes par un plan local d'urbanisme (PLU) ou un document  assimilé. Toutefois, entre 20 et 40 m² de surface de plancher ou  d'emprise au sol, un permis de construire est exigé lorsque les  extensions ont pour effet de porter la surface totale de la construction  au-delà de 150 m².
 - ont pour effet de modifier les structures  porteuses ou la façade du bâtiment, lorsque ces travaux s'accompagnent  d'un changement de destination (par exemple, transformation d'un local  commercial en local d'habitation),
 - ou portent sur un immeuble inscrit au titre des monuments historiques ou se situant dans un secteur sauvegardé.
 
 À noter : le recours à un architecte pour réaliser le projet de construction est obligatoire dès  lors que la surface de plancher ou l'emprise au sol de la future  construction dépasse 150 m².      3. Démarche    - Constitution du dossier La demande de permis de construire doit être effectuée au moyen de l'un des formulaires suivants: - cerfa n°13406*02 lorsqu'il s'agit d'une maison individuelle et/ou ses annexes,
 - cerfa n°13409*02 pour les autres constructions (logement collectif, exploitation agricole, établissement  recevant du public...).
 
 Le formulaire doit être complété de pièces, dont la  liste est limitativement énumérée sur la notice de demande de permis de  construire. - Dépôt du dossier Le dossier doit être envoyé en 4 exemplaires par  lettre recommandée avec avis de réception ou déposé à la mairie de la  commune où est situé le terrain.Des exemplaires supplémentaires sont  parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un  secteur protégé (monument historique, site, réserve naturelle, parc  national...). La mairie délivre un récépissé comportant un numéro  d'enregistrement qui mentionne le point de départ de la date à partir de  laquelle les travaux pourront commencer en l'absence d'opposition du  service instructeur.     4. Délais d'instruction  Le délai d'instruction est généralement de : - 2 mois pour une maison individuelle et/ou ses annexes,
 - ou 3 mois dans les autres cas.
 
 Un extrait de la demande de permis de construire doit  faire l'objet d'un affichage en mairie dans les 8 jours qui suivent son  dépôt et reste affiché tout le temps de l'instruction du dossier,  c'est-à-dire pendant au moins 2 ou 3 mois.       5. Décisions de la mairie  La décision de la mairie prend la forme d'un arrêté  municipal. Cette décision est adressée à l'intéressé par lettre  recommandée avec avis de réception ou par courrier électronique. Lorsqu'un permis de construire a été refusé, le  demandeur a la possibilité de demander à la mairie de revoir sa  position. Cette demande s'effectue dans les 2 mois suivant le refus par  lettre recommandée avec avis de réception. Si cette tentative échoue, le demandeur a 2 mois à compter de la date de la notification de la décision de refus pour saisir le tribunal administratif     par lettre recommandée avec avis de réception. Le demandeur doit exposer clairement les raisons qui  lui permettent de justifier son droit à l'obtention d'un permis de  construire. La décision de la mairie peut également ne pas donner  lieu à la délivrance d'une réponse écrite au terme du délai  d'instruction. Cela indique, en principe, qu'elle ne s'oppose pas au  projet tel qu'il est décrit dans la demande de permis de construire.  L'intéressé a tout de même intérêt à demander à la mairie un certificat  attestant de son absence d'opposition à la réalisation du projet. Source: http://vosdroits.service-public.fr/N319.xhtml    
 
 
 La DÉCLARATION PRÉALABLE DE TRAVAUX 
       1. Principe  La déclaration préalable est un acte administratif qui  donne les moyens à l'administration de vérifier qu'un projet de  construction respecte bien les règles d'urbanisme en vigueur. Elle est généralement exigée pour la réalisation d'aménagement de faible importance. 
 
       2. Travaux concernés  Une déclaration préalable est notamment exigée pour les travaux suivants réalisés sur une construction existante : travaux qui créent entre 5 m² ou 20 m² de surface de plancher            ou d'emprise au sol. Le seuil de 20 m² est porté à 40 m² si la construction est  située dans une zone urbaine d'une commune couverte par un plan local  d'urbanisme (PLU) ou un document assimilé (par exemple, un plan  d'occupation des sols). Toutefois, entre 20 et 40 m² de surface de  plancher ou d'emprise au sol, un permis de construire est exigé si, après réalisation, la surface ou l'emprise totale de la construction dépasse 150 m², travaux de ravalement ou travaux modifiant l'aspect extérieur d'un bâtiment, travaux changeant la destination d'un bâtiment  (par exemple, transformation d'un local commercial en local  d'habitation) même lorsque celle-ci n'implique pas de travaux. 
      3. Démarche  - Constitution du dossier L'intéressé doit déclarer son projet au moyen de l'un des formulaires suivants : cerfa n°13702*02 pour les demandes tenant à la réalisation de lotissements  et autres divisions foncières non soumis à permis d'aménager, cerfa n°13703*02 pour les demandes tenant à la réalisation de construction  et travaux non soumis à permis de construire portant sur une maison  individuelle et/ou ses annexes, cerfa n°13704*02pour les demandes tenant à la réalisation de constructions,  travaux, installations et aménagements non soumis à permis de  construire comprenant ou non des démolitions. 
 Le formulaire doit être complété de pièces, dont la  liste est limitativement énumérée sur la notice de déclaration préalable  de travaux.      4. Dépôt du dossier Le dossier doit être envoyé en 2 exemplaires par  lettre recommandée avec avis de réception ou déposé à la mairie de la  commune où se situe le terrain. Des exemplaires supplémentaires sont  parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans  un secteur protégé (monument historique, réserve naturelle, parc  national...). La mairie délivre un récépissé avec un numéro  d'enregistrement qui mentionne la date à partir de laquelle les travaux  pourront débuter en l'absence d'opposition du service instructeur.      5. Instruction de la demande  Le délai d'instruction est généralement de 1 mois à compter de la date du dépôt de la demande. Un extrait de la déclaration préalable doit faire l'objet  d'un affichage en mairie dans les 8 jours qui suivent son dépôt et ce  pendant toute la durée de l'instruction, c'est-à-dire pendant au moins1  mois.      6. Décisions de la mairie  Lorsque la déclaration préalable a été acceptée, le  bénéficiaire dispose d'un délai de 2 ans à partir de la date d'obtention  pour commencer les travaux. Passé ce délai, la déclaration préalable  n'est plus valable. Une fois que les travaux ont commencé, ils ne doivent  pas être interrompus pendant plus d'une année. Toutefois,ils peuvent  être échelonnés à condition que chaque interruption soit inférieure à1  an, et que les travaux exécutés d'une année sur l'autre soit  suffisamment importants et significatifs. Si les travaux ne peuvent être commencés dans le  délai de 2 ans ou si le titulaire de l'autorisation prévoit  d'interrompre le chantier pendant plus de 1 an, il peut demander de  prolonger sa déclaration préalable d'une année. Cette demande doit être  effectuée à la mairie et doit intervenir 2 mois avant l'expiration du  délai de validité de la déclaration préalable. Lorsqu'une la déclaration préalable a été refusée, le  demandeur a la possibilité de demander à la mairie de revoir sa  position. Cette demande s'effectue dans les 2 mois suivant le refus par  lettre recommandée avec avis de réception. Si cette tentative échoue, le demandeur a 2 mois à compter de la notification de la décision de refus pour saisir le tribunal administratif par lettre recommandée avec avis de réception. Le demandeur doit exposer clairement les raisons qui  lui permettent de justifier son droit à l'obtention d'une déclaration  préalable. La décision de la mairie peut ne pas donner lieu à la délivrance d'un document écrit au terme du délai d'instruction de 1 mois. L'absence d'opposition au terme de ce délai vaut décision tacite de non-opposition à la réalisation du projet. Une attestation de non-opposition à déclaration préalable peut être délivrée sur simple demande à la mairie Source: http://vosdroits.service-public.fr/N319.xhtml googlee0b708f875fc7fd4.html
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